Lettre documentaire sur  la  vie  personnelle et  sociale  de    Zamort Duboirant avant  et  après  son  handicap

Salut,

Je suis    Zamort Duboirant,  homme  marié et père de  deux  enfants. Je  suis  éducateur,  musicien et chanteur.  Originaire  de  Belladère  située  dans  le  departement  du  Centre, je fais mes études primaires à de façon incomplète à l’école National Charles Seguiy Ville Valex, mes études secondaires au Grand Collège Hunanisme.  Je suis maintenant une personne handicapée de  type paraplégique suite à un terrible accident en juin 2015.

Cette  lettre  documentaire s’adresse à tous et  à toutes les  bienfaiteurs (trices) de l’humanité qui souhaitent contribuer à l' épanouissement des enfants et jeunes en Haiti dans la perspective d’aboutir à une génération responsable capable d’assurer  un lendemain meilleur pour Haïti. Cette correspondance vise   à  présenter  ma  vision,  mes  réalisations dans la FEDE et  mes  perpectives  d’avenir.

En effet, en tant  qu’homme, nous  sommes  de  passage sur  cette  terre, nous  avons  chacun,  chacune  une  mission terrestre  donnée  par le  Grand  Architècte de  l’univers. C'est pour cette raison que je ne  veux  pas  quitter  cette  terre sans  réaliser ce  qui  était  dans  mon  devoir  envers  moi  et  les  autres. Je ne veux pas quitter cette terre  sans explorer  toutes les possibilités qui me permettront d'accomplir ma mission terreste. Je crois, c'est ce que j'enseigne aux enfants et jeunes, en  mon pouvoir en termes  d'attitude pour réaliser ma potentialité car vouloir, c'est pouvoir. Donc,  il faut  toujours  essayer même  quand  tout parrait impossible. Cette  lettre entend présenter mes  sensibilités, mes réalisations  et  mes  faiblesses en  termes  de  besoins pour accomplir la vision de la Fondation Enfants dException qui est  celle -ci :” devenir la plus grande institution haïtienne évoluant dans l’encadrement des enfants et l’orientation des jeunes.

 

En  grandissant je  vivais  avec  un sentiment d’infériorité,  je  me  considerais  dans  mon  enfance  et  adoslecence  comme  étant le  mépris  de  ma  famille avec  de  grandes  lacunes  sur  le  plan  scolaire.  Graduellement grâce à la contribution de mon école "Le  Grand  Collège l’Humanisme ", j'ai appris à me  valoriser en me permettant de développer mon potentiel et mon talent,  j’ai commencé à croire en mes capacités, c'est là que j'ai  commencé à  me  réaliser au  point  d’être consideré comme étant  l’élève modèle  de  l’établissement.

Au  stade  de  terminer  mes études classiques ,mon  premier emploi est le résultat d'une  promesse de  l’école “ si  toutes fois je suis arrivé à  réussir mon  baccalauréat deuxième partie”. Compté  parmi  les   deux  bacheliers ayant réussis  sur  une  promotion  de  treize  élèves,  dorénavant , j'ai eu  mon  premier boulot  grâce auquel j’ai pu payer ma  formation  en  sciences  de  l’éducation à l’Université Autonome  de  Port-au-Prince (UNAP). En temps normal il fallait cinq ans pour achever avec la formation, dans mon cas, ça m’apris onze années avant d’arriver au stade de ma graduation car les moyens financiers faisaient défaut.

Tandis que je  suis  en  formation, ma  vision  d’homme commence  à dessiner. Les  compétences artistiques  développées  à l’école classique me  servaient  d’atout pour  encadrer  les  enfants dans les  églises notamment l’Eglise de Dieu de delmas 17 et  La Communauté Evangélique  d’Haiti. Voulant élargir  le  cadre,  j’ai  fondé en 2002, avec l'appui de certains amis, la Fondation  Enfants  d’Exception (FEDE) laquelle œuvre m’a été inspirée par  le  film  “Un  homme  d’exception”. Marié en  2003, j'allais commencer à accueillir  des  enfants  le  7 février  2004 , période marquée par de  grandes  pertubations politiques conduisant au  chute  du  Présidant Jean  Bertrand  Aristide.

En mettant en place  la  Fondation  Enfants d’Exception,  c’était pour  moi une  façon  d’apporter  une  réponse à certains  problèmes de  notre  milieu. La  FEDE  à travers  son préambule se  voulait  et  veut  être encore  une  accompagnatrice  pour  renforcer  l’éducation haitienne,  accompagner la  famille haitienne  dans  sa  faiblese, collaborer  avec  les  écoles,  les  églises dans  le  but de  bien  encadrer les parents dans  leur mission  familliale, orienter les jeunes en les  aidant  à devenir  ce  qu’ils sont  capables  de  devenir et  encadrer  les enfants en  les  permettant  d’exercer leurs  talents  forts et  les  inculquant des  notions les  habilitant à un  développement  personnel  total et durable.

Avec  la  création de  la  Fondation Enfants d’Exception,  je  prends  la  décision  de  m’investir totalement  dans  le  dévelopment de  mon  pays et  y rester pour accomplir  ma  mission. Je ne fais pas  de  ma mission une  opportunité  pour ameliorer  mon  image  de  marque ou  compter  parmi les  tenants  sur  le  plan  financier,  mais la  cultiver pour  apporter  mon  aide dans l’amélioration de la condition des vies des autres. Ma devise  de  la vie  est  : “ de  la  pensée positive pour bien agir" avec ce souci : “ Fais ce que tu dois faire, ce que tu peux faire, ce que tu veux faire et attends le resultat car trop souvent nous minimisons nos bonnes intentions. Je  fais partie de ceux là qui  valorisent toujours le  bon  chez les  gens et se portent  toujours  disponible  pour les aider   à grandir. Ma  philosophie  de  la  vie  est  construite  sur ces deux réflexions qui m’ont été inspirées :" 1) Ne  t’inquiètes  pas  pour moi. Le  bien  que  tu  me  fais me  fait  du  bien  et le mal que  l’on prétend  me  faire me fait  du  bien. Que  tu  me  fasses du  bien  ou  du  mal tu  es  dans  mon interêt car  mon Dieu est au  contrôle “.

2) N'aies pas  peur  de  moi je  ne  suis  pas  ton  opporant. Toi  tu  vises  ton  monde,  moi  je  vise  le  monde.Je suis  dans mes pensées positives”.

 

Avec ces deux  raisonnements,  je  vois  toujours tout  le  monde  dans  ma  vision. J’essaie  toujours  de  me  placer  au  sommet  sans  être un  “ se  croit”. Vu mon  engagement dans le  renforcement  familial,  il  m’était très  important de  me  structurer sur  le  plan  familial. Ma femme  et  mes  enfants s’engagent dans ma  vision,  ils  me  servent de  renfort  pour  affronter  des situations  difficiles.

Dès  le  lancement  de  la  fondation en  fevrier  2004, j’ai adressé  une  correspondance  à plusieurs  institutions  les  informant  de  notre  existence  tout  en  sollicitant  leurs  supports  à travers  une  liste  de  Grands  besoins. Il  est  évident que  nous  n’avions pas  reçu  une  réponse  favorable, mais  nous  avions  la  certitude de  nous  présenter. De  toutes  les correspondences expediées en septembre 2004, seul le  Food  For the poor a  repondu favorablement à  notre  demande  en  juin  2005.

Avec presque  pas  de  supports, mais avec une  cohorte  de  ressources  humaines  très  motivées, nous  avions  pu servir  les  enfants avec  un  effectif  au  depart de  7 enfant à partir du 7 fevrier qui avait  atteind d’une centaine  d’enfants en  mai  2004 en suivant le conseil d’un collégue dans les sciences humaines par cet adage:” komansel wa korijel nan wout”.

Fondation Enfants  d’Exception,  un  nom  parfois  qui  prète  à équivoque. L’exception n’est pas  dans  le sens de  former  une  catégorie d’enfants supérieure,  mais  plutôt  une  categorie  d’enfants qui  se  distinguent  positivement  en  développant  de  bonnes  attitudes,  en travaillant dur.  Notre devise:" Un enfant, un nouveau monde”. Nous  acceptons  tous  les  enfants,  nous  ne  faisons  pas  de  distinction. Dans notre  programme  de  formation,  nous pronons  un  ensemble  de  valeurs: le  respect  mutuel,  la  créativité, l’esprit d’équipe, la  perséverance ,   l’honnêteté et l’esprit de sacrifice.

 En  2005, nous  avions  fait une  fructueuse  expérience avec Alliance  pour  la  Survie  et  le  Développement  de  l’enfance “Konesans Fanmi se  lespwa  Timoun” “. La FEDE a  su  jouer  son  rôle  de  défenseur  des  droits  de  l’enfant  au côté de  Konesans  Fanmi  et  de  l’Unicef. La  Konesans  Fanmi  et L’Unicef avaitent  lancé  un  colloque  à l’aveil  des élections  de  2006, lequel  colloque se  donnait  comme  objectif  de  fournir aux  éventuels  dirigeants des données relatives à  la  situation socioécononique   des  enfants ainsi qu'un inventaire sur  leurs besoins  et  la  responsabilité de l'Etat de prendre des mesures   pour ameliorer  leurs  qualité de vie atravers un agenda politique. Les  enfants  de  FEDE  ont  joué un  rôle  de  leaders  dans  ce  colloque  au point  deux  enfants  dans  la  fondation  ont  été choisi  pour  remettre  au  futurs  parlementaires le  document lors  d'une  cérémonie qui s'est tenue à l'hôtel Caribe en  présence de l’ancien président  Boniface  Alexandre.

De  2004 à 2009, toutes  les activités  de la  Fondation  étaient  supportées  par  les  parents. Nous  avions  établi  une  relation  de  proximité avec  les  parents  dans  le  but  de  mieux  comprendre  leurs  réalités  dans  la  perspective  de  mieux  les  accompagner. Après  une  visite  d'un  mois  avec  quatre  vingt  enfants  à l’hotel Montana,  nous  avions  décidé  avec  le support  de  quelques amis de  procéder  à  l’inauguration de  la  Fondation  à  l’hôtel  Montana en juillet  2005. Je  dois  souligner  que tout  mon  temps  était  consacré à  la  fondation,  car  n’ayant pas  de  financement pour engager  des  ressources  stables,  j’ai du  me  porter  disponible  pour  tout éventualité.

Sans  financement externe et la situation  précaire  des parents,   j'ai failli perdre espoir, j'ai failli être démotivé.  Après  le  tremblement de terre  du  12 janvier  2010, le local de  la Fondation avait  servi  comme  espace  d’abri provisoire. Avec  le  support  du  Food for the poor,  nous  avions  pu  supporter les  gens  qui  se  trouvaient dans  l’espace. Par  la  suite,  deux  mois  après  le  tremblement  de  terre, nous  avions  développé  un  partenariat  avec  la  Fondation  Aristide pour le développement afin de déveloper  un  programme  d’intervention    connu  sous le label “ Ecole  Mobile”. Dans Ce programme  plus  de  trois  cents  enfants avaient  reçu  un encadrement psychothérapeutique les  accompagnant  dans  la  penible  circonstance  qu’ils se trouvaient  apres le  tremblement  de  terre.

En fait le  programme "Ecole  Mobile"  avait  apporté un  peu  de  motivation pour  continuer  à exister. Vu  les  dégats  du  tremblement  de  terre  dans  la  zone  appelée  Kokiyo  à proximité  de  Solino    j’ai été solicité par  le  World  Concern  pour jouer  un  rôle  de leader  communautaire facilitant la participation des habitants dans  le  ramassage  des  décombes  avec la possibilité de recevoir  un  petit  frais  d’encouragement. J’avais aussi  la  responsabilité  de  recruter  les  personnes  necessitant  un chelter, identifier  les maisons  qui  necessitaient une  réparation  lesquels travaux  ont été continué par  le  CHF. Après cette mission de  leader communautaire pour  aider le quartier  kokiyo à  reprendre  son  visage,  une  connexion  divine  s’est produite qui nous  a permis de  rencontrer Monsieur  Felix  Tertulien  Junior qui  allaient aider  la fondation  à trouver deux  projets, lesquels  projets  vont  propulser  la  fondation  à une  dimension  supérieure. Monsieur  Tertulien etait pour la FEDE le premier  cadre  venant  de  l’extérieur qui était  interessé à collaborer  pour  faire  bouger  la  FEDE. Avec  ces  deux projets  dont un  destiné  à  developper  les  compétences  ménagères et patisserie/cuisine des  femmes et  l’autre visait  à développer  les  compétences  culturelles  et  artistiques  des  enfants  et  des  jeunes. Avec ces projets, nous  avons pu  doter à   la  fondation de certains  mobiliers  devant  servir à mieux structurer la fondation sur le plan institutionnel.

 

Près d’un millier de  jeunes  et  enfants ont  bénéficié  de ce  projet baptisé” préserver  l’avenir en  développant  les  compétences  culturelles  et  artistique  programme  d’insertion sociale”, et 75 femmes avaient été formé dans ce programme baptisé:” Petit métier en faveur des femmes financé par le Pays bas”

 A travers  ce  projet,  nous  avions  un volet  pour  la  construction d’un Centre  Culturel financé par   deux   organisations  holandaises denommée  Icco et  Kerk In  Actie. Ce  financement  nous  a  permis  de  contracter  avec  une  vingtaines de  personnes pour  les  activités  culturelles  et  pour  la  construction. Pour la  première  fois , la  Fondation  avait  les  moyens  financiers  pour  faire  fonctionner  son administration. En  dépit  de  tout,  je dois  noter de  sérieux  problèmes  se  posaient quant aux ressources  de  bases. Les  projets  visaient  à  remunérer  les  compétences  pour  lesquelles  des  lignes  budgétaires  ont  été identifiées. De  ce  fait, la  fondation n’ayant pas  à  la  base  ces  compétences,  elle  a  du  contracter avec d’autres ressources. Ceci dit,   pas de  budget  pour  remunérer  les  ressources  de  base  ce  qui  allait  susciter  certaines  frustrations conduisant  à des cas  d’abandons  dans le  système.

En  depit des controverses,  nous  avons  pu terminer   le  projet et  mettre  la  construction  du  Centre Culturel  au niveau  d’exploitation. En février  2015, nous avons  été déménagé  pour  nous  loger  dans  notre  propre  espace,  car  l’ancien était  une  maison  familiale.

Après avoir été déménagé  dans  notre  local , je  prenais  des  dispositions  pour  redorer  certains blasons. Nous  avons tenté de  ramener  certaines  ressources  de  base  sans  succès. Beaucoup de  dispositions  ont  été  prises  pour  renforcer  l’administrstion,  malheureusement c’était dans  cette  période qu"une  autre  page  allait  tourner  dans  ma  vie. Un vendredi  26 juin  de  l’année 2015, à la sortie   d’une rencontre  avec  une  chorale  d’enfants, sur le chemin de  retour  de chez moi, jai eu  un  terrible  accident  de  voiture en  compagnie  de  mes  deux  enfants. C’était au carrefour communément appelé “Rita”.  Je n’avais plus connaissance. Du jour de l’accident au lendemain,  ma famille avec le support de mes  connaissances bienveillantes, j’ai été transporté dans trois hopitaux qui malheureusement ne pouvaient pas intervenir dans mon cas en Haïti. Très vite, ma famille en urgence m’a emmené aux Etats Unis pour recevoir les soins nécessaires. Cet imprévu dans ma vie avait obligé à ma famille de séjourner avec moi aux Etats Unis pendant une année et la Fondation était contrainte de fermer ses portes pour manque d’un leadership responsable devant assurer son fonctionnement durant mon absence.

Je dois souligner mes jours accidentés en Haiti sont passés sans grande connaissance de ma situation. Arrivé dans les structures medicales des Etats Unis d’Amérique, j’allais me rendre compte les séquels de l’accident m’ont transformé en une personne handicapée. Dans les premiers moment tandis que j’étais à un centre hospitalier à West pam beach, je me suis mis à penser à ce qui m’était arrivé. Tout d’abord,  je remercie Dieu de m’avoir donné la vie ainsi qu'à mes deux enfants qui étaient avec moi au moment de l’accident.

En depit de la structure fortes des hopitaux aux Etats Unis, ma femme a fait choix de m’accompagner durant toute la période passée à l’étranger. Plus les jours passent, plus je commence à remettre en question ma vie en me disant: comment je vais continuer à vivre avec mon handicap, comment je vais pouvoir continuer avec la fondation. Graduellement,  j’ ai commencé à distance à poser certaines actions visant à redonner vie à la  FEDE. En fait,  avant je n’avais jamais manifesté le desir de rester vivre aux Etats Unis,  je me voyais toujours en touriste. Mes raisons de vouloir rester vivre au pays, s'expliquent par le fait que je   pense que les haitiens doivent faire l’effort eux -mêmes pour habiter le pays et le transformer en un endroit où il fait bon de vivre. J’ai toujours pensé que j’avais une contribution à donner pour sortir Haiti de sa penible situation. C’est la raison pour laquelle les difficultés ne m’ont pas poussé  à abandonner. Je crois que la vie n’est pas faite en une ligne doite qui vous permet de voir avec certitude le chemin à parcourir. Dans la vie, il y’a toutes sortes de déviations et il y’a des montagnes à gravir.  Il faut donc s’adapter aux situations et c’est ma compréhension et ma croyance en Dieu qui m’ ont rendu fort pendant mon séjour aux Etats Unis et à mon adaptation à ma nouvelle vie en Haiti.

 

Tandis que ma santé s’ameliorait graduellement là-bas, ma décision elétait de retourner en Haiti Quoique devenue personne à mobilité réduite pour continuer avec ma mission dans la fondatiom ajoutée  a ma contribution pour le respect des droits personnes handicapées.

A mon retour en Haiti il fallait necessairement m’adapter pour ne pas empirer ma situation. Après quelques réflexions, ma première demarche était de me rendre au Food for the poor pour débloquer le dossier de la fondation, ce qui n’a pas abouti. Je voulais très vite relancer la fondation, mais,  il se posait deux problèmes majeurs, un problème de staff et ma santé a chuté, ce  qui m’a contraint de passer neuf jours à un hopital en Haiti.

Après avoir été exéaté, j’ai pris en accord avec ma famille des dispositions pour améliorer ma santé et me donner du temps de rétablissement nécessaire avant la réouverture de la fondation.

Après mon hospitalisation, soit en juillet 2016, j’ai pris plus d’un an pour jeter les bases devant conduire à la réouverture de la fondation le 15 octobre 2017. Avant la réouverture a travers un document rédigé dénommé “ rapport et perspectives” nous avons fait un inventaire sur nos ressources matérielles et un bilan sur l’impact des travaux de la fondation sur les enfants, les jeunes, les parents et la communauté aproximative. Dans ce rapport, nous avions decidé de garder certaines activités et ajouter d’autres. 

En termes d’activités gardées, ce sont:

ü  La bibliothèque Nelson Mandela

ü  Rencontre avec les adoslecents

ü  Les sorties éducatives

ü  Le Camp d’êté traditionne

ü  lService d’accompagnement scolaire

ü  le service de contrôle à domicile

ü  Les activités de varietés hebdomadaires

ü  Plein Air Ciné

Quelques ajouts:

ü  La cellule la famille d’exception

ü  Le culte  d’enfants

ü  Le club des gens d’exception

 

Nous avons,  après notre réouvertuvre en octobre 2017,  tenté de faire bouger la FEDE. Beaucoup d’enfants revenaient après deux ans d’arrêt. Nous avons tenté de doter à la fondation d’une coordination devant assurer sa perénité. Malheureusement le staff a été graduelement demobilisé par faute de moyens financiers pour les motiver. En tant que fondateur et coordonnateur général,  malgré mon handicap,   j’ai du réflechir et penser à de nouvelles stratégied pour mettre de la vie dans la fondation.

 

La Fondation Enfants d’ Exception a été créée pour aider les anfants à grandir afin qu’en devenant jeunes ils puissent sans grandes difficultés intégrer la communauté  grâce à leurs compétences et leur savoir- faire  développé dans la fondation. Aujourd’Hui,  nous avons des jeunes dans la musique, la peinture, la danse, la communication qui gagnent leur vie grâce à l'opportunité qui les  avait été offerte par la fondation pour développer leurs potentiels. Parmi ces jeunes, je peux citer:  Ces  jeunes modèles : Dieunaldo Mereste , Francisco  Dela Rosa, Toussaint John,  Maniella  Dela Rosa et  Toussaint Lovely.  Dieunaldo Merest avec son nom d’artiste “ Kalanbourik”qui fut Ambassadeur en 2014 au Lycée Alexandre Pétion, il joue un rôle d’encadreur auprès d’autres jeunes et partage ses compétences à de grandes personnalités économiques et politiques du milieu..

La FEDE reste un modèle de structure bien adapté aux réalités des enfants. Les enfants prennent toujours du plaisir pour venir dans la fondation et nous autres,  nous voulons être en mesure pour offrir aux enfants ce dont ils ont besoin pour devenir des jeunes responsables à tous les points de vues. Nous avons un défi à relever qui est  celui de préparer des enfants qui assureront avec efficacité et efficiennce la relève. Nous devons continuer à nous ouvrir aux enfants à  travers les dix departenents du pays pour offrir à  nos enfants  cette opportunité pouvoir créér un nouveau monde merveilleux grâce aux habilités développées dans la FEDE. La Fondation enfants d’Exception ne peut continuer d’exister sans avoir le support financier, logistique et matériels  pour faire bouger son administration et ses activités.

A travers cette lettre documentaire,  je vous présente les dix huit années de la fondation. Une oeuvre destinée à développer les enfants totalement. Nous avons besoin de vos supports. Dans cette lettre, nous profitons  pour vous présenter une liste de grand besoins et comptons sur vous pour nous aider à grandir.

Pour continuer à développer notre vision,  nous avons besoin de vos supports divers en termes de besoins:

Il nous faudra des ressources humaines disponibles pour former nos enfants dans la danse,la musique,la peinture,le théatre,l’informatique, la bibliothèque, la rencontre avec les adolescents...obligatoirement il nous faudra encourager financièrement ces ressources .

Nous avons besoins des ressources pour faire fonctionner notre administration

Pour nos sorties éducatives nous avons besoin d’un bus disponible.

Lors des rencontres avec les enfants, nous avons besoin de les nourrir

Pour le culte d’enfants qui vise à s’ouvrir aux enfants de rue, nous avons besoin les moyens nécessaires pour recevoir ces enfants et impacter sur leurs comportements.

Nous avons besoin à travers le service d’accompagnement scolaire (SASCO) de pouvoir supporter les enfants vulnérables sur le plan scolaire

Dans le souci d’être presents  activement dans la vie des enfants, nous voulons avoir des cellules au sein de la  FEDE un peu partout. Nos enfants ont besoin de savoir qu’ils seront demain nos remplaçants et nous devons les préparer pour nous  remplacer dignement à remplir leurs tâches.

Cette lettre documentaire présente toutes mes convictions à oeuvrer pour un lendemain meilleur. Je vous tend ma main,  aidez moi selon vos possibilités à continuer avec ma mission. Aidez moi à contribuer à transformer positivement la vie de  nos enfants haitiens dans le souci de produire de vrais leaders pour le developpement d’Haiti.

Que Dieu protège et benisse la Fondation Enfants d’Exception. Que cette lettre documentaire vous traverse et qu’elle vous vous motive à nous apporter vos supports.

Veuillez aimable bienfaiteur / bienfaitrice,  recevoir nes meilleures sentiments dévoués. .

 

Duboirant Zamort

Coordonnateur general.